Cette année, les Grecs du monde entier célèbrent un jalon important dans la glorieuse histoire de la Grèce : le 200e anniversaire du début de la Révolution grecque contre la domination ottomane. Parallèlement, le 25 mars, notre Église orthodoxe commémore l’Annonciation de l’archange Gabriel à notre Bienheureuse Vierge Marie, la plus sainte protectrice de notre nation.

Les révolutionnaires grecs ne sont pas nés des héros. C’étaient des gens ordinaires dont le désir de liberté, l’hellénisme, le sens perpétuel de la nationalité grecque les ont forcés à se lever en 1821 de 400 ans d’occupation ottomane. Ils se sont engagés dans de féroces batailles avec un esprit indomptable et un courage phénoménal, luttant pour être libres, affirmant leur droit de déterminer leur propre destin, leur propre avenir.
Pour les Grecs, la patrie n’est pas simplement un pays. La Grèce est la mosaïque de notre glorieux héritage, de nos courageux ancêtres, de nos précieuses valeurs morales et éthiques. Elle représente notre propre identité, nos origines, notre histoire épique, notre souvenir éternel de nos héros tombés au combat, comme les 60 femmes de Souli, piégées dans le village de Zaloggo en Épire, qui ont décidé de se tourner vers la falaise et de sauter, en dansant et en chantant, avec leurs enfants dans leurs bras, plutôt que de se soumettre à l’esclavage.

Les Grecs sont issus d’une longue lignée de guerriers et de héros, qui donneraient généreusement leur vie pour défendre leurs droits, leur liberté, leur pays. Ce sont les Grecs, et ce sont les gens dont nous descendons tous et toutes!
 
Pendant les 400 ans de l’occupation turque, les Grecs ont assuré la préservation et la continuité de nos idées patriotiques, de notre conscience nationale, de notre doctrine chrétienne, de notre langue et de notre histoire à travers l’enseignement des prêtres dans des écoles secrètes appelées krifo scholio.

« Ma petite lune brillante, éclaire mon chemin pour aller à l’école… » Sous le clair de lune, les enfants pouvaient trouver le chemin de « l’école » et à la lumière des bougies de l’église, ils pouvaient voir le prêtre et lire les livres. C’est ainsi qu’ils apprenaient la langue, parlaient de leur foi et renforçaient l’amour de leur patrie.

Les élèves de l’École Socrates-Démosthène, ont rendu hommage à nos ancêtres d’une manière unique. Suivant les stricts protocoles de pandémie de notre époque sans précédent, nos jeunes Hellènes et Philhellènes ont exprimé leur respect et leur gratitude en ligne! Ils ont néanmoins présenté leurs contributions à la célébration de nos héros tombés au combat, comme Kolokotronis, Miaoulis, Papaflessas, Karaiskakis, Tzavelaina et Bouboulina, avec la plus grande courtoisie et appréciation.
 
Par conséquent, nous vous encourageons aujourd’hui, en tant que dignes descendants de « l’Hellène anonyme » et de tous nos héros tombés au combat de 1821, à crier fièrement: « La liberté est la quintessence de l’âme grecque!»
 
Vive le 25 mars!
Vive le bicentenaire de la Révolution de 1821!
Vive la Grèce!